Ce que les neurosciences nous ont confirmé ces dernières années, c’est un concept absolument fascinant : la neuroplasticité. Le cerveau est un muscule et il peut apprendre toute la vie.
Autrement dit, le cerveau peut changer, se reconfigurer, créer de nouvelles connexions neuronales en fonction de notre vécu, de nos émotions… et surtout en fonction de comment on ressent ses sensations. La bonne nouvelle ce que l’on peut entraine notre cerveau à ressentir des sensations agréables dans les scénarios les plus anxiogène pour nous grâce à la visualisation.
La sophrologie agit concrètement sur le cerveau pour désactiver le mode survie.
Quand on subit un stress chronique, notre cerveau se met en mode survie, libérant en excès du cortisol (l’hormone du stress) et réduisant notre capacité à réfléchir et à prendre du recul sur nos émotions.
Mais la sophrologie agit comme un rééquilibrage. Elle permet de sortir de cet état d’alerte permanent et de réactiver le mode « calme ».Pour entraîner notre cerveau à aller vers des scénarios positifs, on passe par deux étapes :
Etape 1 : la respiration et la détente musculaire
La sophrologie commence souvent par des exercices de respiration profonde et de relâchement musculaire. Cela active ce qu’on appelle le système nerveux parasympathique – celui qui calme, régule, répare le corps.
Résultat ?
- Diminution du rythme cardiaque.
- Baisse de la tension artérielle.
- Réduction du cortisol.
- Libération de sérotonine (neurotransmetteur du bien-être).
Cette activation de cette partie du système nerveux à un effet direct sur les circuits de la peur qui son ainsi désactivés.
Etape 2 : la visualisation positive
Le cerveau ne fait pas la différence entre réel et imaginaire. Une des grandes forces de la sophrologie, ce sont les visualisations guidées. Pendant la séance, j’invite la personne à revivre une situation agréable, ou à imaginer un futur dans lequel elle se sent calme, confiante, sereine.
Ce n’est pas « juste » de l’imagination. En neurosciences, on sait qu’ imaginer une action active les mêmes zones cérébrales que la vivre réellement.
Résultat, à chaque visualisation positive, vous reprogrammer votre cerveau à associer certaines situations à des sensations agréables (et non plus à l’angoisse). Ainsi, ces nouvelles connexions neuronales vont renforcer la confiance, la sérénité, la motivation.
La répétition des exercices aide à vous connecter de plus en plus facilement à ces scénarios positifs pour votre vie. Ainsi votre corps va vibrer des informations nouvelles (une nouvelle façon de penser) et votre corps rayonnera cette nouvelle programmation au niveau énergétique également.
Etes-vous prêt.e à vous entraîner ? Quelle situation de vie vous aimeriez vivre avec plus de sérénité ?
